19/11/2025
« On n’a pas de déchets verts, mais de la ressource verte »
Du 5 au 28 novembre, c’est le Mois zéro déchet sur la Presqu’île. Le dispositif, lancé par Cap Atlantique, propose plusieurs animations sur le territoire dont une au Croisic qui aura lieu samedi 22 novembre. Son organisateur, Julien Fauchet, en résume les principaux axes.
Jeter moins ou jeter mieux, c’est possible. Pour apprendre à le faire, Cap Atlantique organise du 5 au 28 novembre toute une série d’animations. L’une d’elles a lieu au Croisic. Elle est menée samedi 22 novembre par Julien Fauchet, fondateur d’Olygeo, une entreprise spécialisée dans la transformation d’engrais naturel.
Quel sera l’objet de la conférence ?
L’objectif est d’accompagner les particuliers dans l’amélioration de leur sol et surtout dans le jardinage naturel. On veut leur faire gagner du temps. Tout ce qu’on peut trouver en déchets verts a une utilité. À condition d’être formé et c’est ce qu’on va leur proposer cette matinée. Prenons un exemple avec la taille de haie. On va à la déchèterie, puis en jardinerie et c’est coûteux en temps, en argent et en pollution. Alors qu’en louant un petit broyeur de branches, on peut faire soi-même du paillage de qualité et on dépense moins d’énergie. L’idée c’est de comprendre qu’on n’a pas de déchets verts mais de la ressource verte. On va proposer bien d’autres exemples sur les feuilles, les tontes et toutes les manières de jardiner au naturel.
Est-ce que les personnes sont réceptives à changer leurs habitudes ?
En général, les gens sont d’accord mais ils n’ont pas la bonne information. C’est pour cela que généralement on va accompagner les particuliers et les professionnels dans l’amélioration de leur sol surtout dans le jardinage au naturel. On fait un maximum pour que chacun d’entre nous soit ambassadeur de cette démarche.
En quoi consistent vos missions ?
Toutes nos activités tournent autour des sujets de la fertilité des sols. Au-delà de cette activité de sensibilisation, Olygeo propose également ses engrais 100 % naturel. On collecte des matières organiques sur le territoire. Par exemple, auprès des restaurants, nous récupérons aussi les coquillages des fêtes. Puis on transforme le tout pour fabriquer de l’humus et un maillage pour protéger les sols. On fait la même chose qu’un particulier avec un composteur individuel.
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